Événement passé
Fondation
Les contours de l’oubli
4 août → 3 septembre 2023
L’exposition marque la fin de la résidence d’engagement public PHI Montréal, effectuée par Wickramasinghe et Brisson-Darveau de septembre 2022 à juin 2023
Fondation PHI
465, rue Saint-Jean
Espace G5
Montréal, Québec H2Y 2R6
Série d’événements ↗
Du 16 au 27 août 2023
Programme de vidéos ↗
Du 16 au 27 août 2023
De 12h à 18h
Entrée gratuite
• Le port du masque n’est plus obligatoire.
• Des masques sont à votre disposition, si souhaité.
• Stations de gel désinfectant pour les mains.
Si vous avez des symptômes associés à la COVID-19, veuillez reporter votre visite.
Avant de visiter, veuillez prendre connaissance des informations essentielles sur la visite, y compris les renseignements sur l'accessibilité à la Fondation.
Le département de l’éducation offre des visites de groupe sur place et des animations virtuelles en ligne pour les groupes de primaire, secondaire, cégep, universitaire, ainsi que pour les groupes communautaires et le grand public. La visite de groupe peut être combinée à un atelier de création. Pour faire une réservation de groupe, veuillez remplir notre formulaire en ligne.
La visite inclut trois expositions:
• Habiter l’imaginaire de Moridja Kitenge Banza
• Les contours de l’oubli d’Amélie Brisson-Darveau et Pavitra Wickramasinghe
• SE SOUVENIR, PERFORMER, OUBLIER: relier l’espace par l’utopie
La version numérique du programme de la série d’événements est disponible.
La notion d’art public est un concept utopique et contradictoire qui ne peut être concrétisé que dans des circonstances extraordinaires, puisqu’il est destiné à être entièrement public, soit créé par le peuple, pour le peuple, tel que le mentionne Lucy Lippard dans son essai intitulé « Art Outdoors, In and Out of the Public Domain » [L’art extérieur, en dedans et en dehors du domaine public] et publié en 1977. [1] À l’époque, il n’existait qu’un seul exemple de cette forme d’art démocratique, qui sera présenté dans le cadre de ce programme d’événements, dans le film Brigada Ramona Parra (1970). Il encapsule une utopie politique à un moment donné, laquelle servira de fondation pour la représentation du climat politique idéal dans ce projet. L’art s’exerce-t-il mieux à l’intérieur d’un certain contexte politique?
SE SOUVENIR, PERFORMER, OUBLIER: relier l’espace par l’utopie est un programme de rencontres avec Kerstin Honeit, la Société des archives affectives et Rodolfo Andaur ancré dans les références historiques qui problématisent la notion d’endroit et d’art public, particulièrement les enjeux de gouvernance, de liberté, d’inégalité des genres, d’accessibilité, de permanence des objets, d’éphémérité de la mémoire collective, ainsi que de documentation et de préservation d’événements passés. Peut-on immortaliser exclusivement par la performance de la tradition orale? Nous appuyons-nous davantage sur l’objet plutôt que sur la personne pour renforcer un souvenir collectif? Ces références seront examinées à travers la présentation d’une série de vidéos qui combine des œuvres archivistiques et d’art vidéo afin d’articuler l’histoire et la représentation du futur.
Par la présentation d’une série de vidéos et d’une variété d’événements, notamment des conférences d’artistes, des lancements de publication et des activités extérieures, le programme nous invite à envisager la notion d’endroit et le rôle de l’art public tout en nous projetant dans un contexte politique idéalisé au sein duquel nous pouvons évoluer. Les pratiques de la Société des archives affectives, de Kerstin Honeit et de Rodolfo Andaur remettent en question ces enjeux. Chacun·e ancrera sa recherche dans son emplacement respectif – Montréal étant un site charnière pour les trois – ainsi que dans son parcours culturel et artistique. L’endroit se définit par l’usage qu’en fait le public: nous formons, rejetons et créons nos propres libertés et pouvoirs. À travers des récits, mots, gestes et contenus sélectionnés, un échange de points de vue aura lieu sur la façon dont l’écologie et l’économie sont à la fois adorées et démonisées. Ultimement, le programme nous demande: l’art public peut-il appartenir à tout le monde, et comment peut-on occuper l’espace pour se l’approprier?
Commissaire: Victoria Carrasco
1. Lucy R. Lippard, « Art Outdoors, In and Out of the Public Domain », Studio International 193, no. 986 (mars/avril 1977): 84.
Dans son essai, Lippard affirme à plusieurs reprises que l’art public n’existe pas selon la conception de ce qu’est réellement l’art public, puisqu’il est censé remplir en partie les besoins sociaux d’un environnement précis ainsi que l’intention esthétique de l’artiste. De l’exemple le plus réussi, Lippard dit: «Rien n’a mieux répondu à ces besoins dans les villes américaines que le mouvement effervescent du muralisme, né entre autres des brigades muralistes chiliennes, dont l’efficacité fut prouvée par la hâte avec laquelle la junte en effaça toute trace après le coup d’État qui renversa le gouvernement d’Allende.»
Ce programme a été rendu possible grâce à l’Institute for Curatorial Practice in Performance (ICPP) Leadership Fellowship et le soutien de la Fondation Ford. Nous remercions l’Office national du film du Canada (ONF) de nous avoir généreusement fourni ses films ainsi que le Goethe-Institut Montréal pour leur soutien.
Le volet consacré aux archives de ce programme vidéo porte sur des sujets ayant trait au lieu et à l’art public, tels que: l’influence de l’art moderne sur la disparité entre les sexes et l’inclusion d’artistes de l’étranger, le manque de contexte et de documentation sur l’art public, et une nouvelle façon de penser le territoire. Les documentaires au cœur de ce volet, Brigada Ramona Parra d’Álvaro Ramírez et La forme des choses de Jacques Giraldeau, font le lien entre l’idée formulée par Lucy Lippard d’un art public utopique dans le Chili des années 1970 et l’expérience, à Montréal, d’un symposium d’art public en plein air [1] qui a laissé des vestiges sur le Mont-Royal.
D’autres documentaires, comme Artiste à Montréal de Jean Palardy, témoignent du dynamisme du milieu artistique montréalais dans les années 1950, ainsi que de l’influence de la modernité sur les pratiques, notamment d’art public. Le français et l’anglais se côtoient dans le film de Palardy, où l’on voit pendant quelques minutes un jeune Armand Vaillancourt travailler à L’Arbre de la rue Durocher (1953-1956), qui fait aujourd’hui partie de la collection permanente du Musée national des beaux-arts du Québec.
Du côté contemporain, L’étreinte des temps de Maxime Pelletier-Huot documente le processus de réalisation de la sculpture du même nom, l’une des premières œuvres d’art public réalisées par des femmes à être installée sur la montagne du Mont-Royal depuis le symposium de 1964. Enfin, le documentaire Managing Displacements from Geography porte sur un voyage d’exploration dans le désert d’Atacama en compagnie du commissaire d’expositions chilien Rodolfo Andaur, qui mène des rencontres fondées sur l’éducation et l’échange d’idées afin d’établir des parallèles avec d’autres pays et contextes.
Le second volet du programme, intitulé Futurs, présente les points de vue de féministes – longtemps tenu·e·s à l’écart de l’art public – qui permettent de contextualiser les espaces et les histoires, tout en remettant en question les notions politiques et sociales de classe, de mémoire, de nature et de féminisme. Rappelant Brigada Ramona Parra, la vidéo Madre Drone de Patricia Domínguez fait coexister plusieurs strates, dont les catastrophes naturelles survenues au Brésil et en Bolivie en 2019, alors que le Chili était en proie à des manifestations qui allaient conduire à un changement de gouvernement et à une réécriture de la Constitution.
L’agriculture, d’Alanis Obomsawin, et Patagonian Orchids: Letter to Chile, de Pilar Quinteros, dépeignent des pratiques traditionnelles d’exploitation et soulèvent des questions existentielles sur la notion de territoire. The Pavilion, de Jasmina Cibic, présente la reconstruction d’une image du pavillon du Royaume de Yougoslavie, bâti à l’origine pour l’Exposition universelle de Barcelone en 1929, puis recréé dans le cadre d’une performance réalisée par des femmes. Kerstin Honeit propose quant à elle une voix alternative, une histoire au féminin qui fait défaut sur les questions sociales liées à la conservation historique dans ses vidéos my castle your castle et [ˈzi:lo]5. Au sein de cette dernière, qui porte sur la structure abandonnée du Silo no 5 construite en 1900, Honeit reproduit par le biais d’une performance des gestes répétitifs de tâches de conservateur·trice·s, tirés d’archives marquantes. Enfin, maybe we can arrive there / 或许我们可以到那里, de Yutong Lin, s’inspire d’une situation personnelle pour traiter du pouvoir de la mémoire. L’interprétation et le pouvoir des mots posent des défis lorsqu’il est question de préservation des personnes et des lieux.
Pour conclure, nous présenterons le documentaire Yo He Sido, Yo Soy, Yo Seré [J’étais, je suis, je serai]. Produit par Heynowski & Scheumann, ce documentaire offre un rare aperçu de ce qui s’est passé dans les camps de concentration de Chacabuco et de Pisagua pendant la dictature chilienne dans les années 1970.
1. En 1964, le Symposium international de sculpture de Montréal a eu lieu sur le mont Royal. Douze artistes de l’étranger et deux du Canada, parmi lesquel·le·s une seule femme, ont été invité·e·s à réaliser une sculpture sur place dans le cadre de l’événement, transformant ainsi les clairières de la montagne en atelier ouvert. Les premières années de l’art public au Canada sont caractérisées par une prédominance d’artistes modernes masculins de la scène internationale.
Articulation d’une archive (73 min)
12h et 15h
• Brigada Ramona Parra, Álvaro Ramírez, 1970, 12 min, espagnol
• La forme des choses, Jacques Giraldeau, 1965, 10 min
• L'étreinte des temps, La Société des archives affectives et Maxime Pelletier-Huot, 2018, 17 min, français
• Artiste à Montréal, Jean Palardy, 1954, 29 min, anglais, sous-titres français
• Managing New Displacements from Geography, 2018, 4 min 14 s, espagnol, sous-titres anglais
Futurs (74 min)
13h30 et 16h30
• my castle your castle, Kerstin Honeit, 2017, 15 min, anglais
• Madre Drone, Patricia Dominguez, 2019-2020, 20 min 51 s
• The Pavilion, Jasmina Cibic, 2015, 6 min 43 s, anglais
• L’agriculture, Alanis Obomsawin, 1975, 3 min
• Patagonian Orchids: Letter to Chile, Pilar Quinteros, 2020, 5 min 11 s, espagnol, sous-titres anglais
• maybe we can arrive there / 或许我们可以到那里, Yutong Lin, 2023, 9 min, naxi et mandarin de Yunnan, sous-titres anglais
• [ˈzi:lo]5, Kerstin Honeit, 2019, 15 min, anglais
Fondation PHI, 465, rue Saint-Jean
Gratuit · Réservations non requises
Le commissaire Rodolfo Andaur présente son dernier livre, Territorios Transformativos 2010-2020, qui rassemble 57 textes et plus de 100 œuvres d’art, lesquels promeuvent, par les pratiques artistiques utilisées, la territorialité en dehors du centre du Chili. Andaur discutera de sa pratique de commissariat et du projet derrière le livre, Managing New Displacements Through Geography.
Lieu: Clairière du mont Royal
Gratuit · Réservations requises: [email protected]
Andaur propose une étude territoriale des clairières du mont Royal. Les participant·e·s sont invité·e·s à utiliser leurs sens en écoutant, en parlant, en créant et en échangeant.
Veuillez noter que cet événement se déroulera en plusieurs langues.
Fondation PHI, 465, rue Saint-Jean
Gratuit
Au printemps 2018, une nouvelle œuvre d’art permanente a été installée sur le mont Royal pour la première fois depuis un demi-siècle. Créée par trois artistes d’origines culturelles différentes, la sculpture L’étreinte des temps fait parler l’héritage de la montagne: elle évoque l’histoire du lieu et puise dans le savoir ancestral. Le film fait vivre au public la production du projet et révèle le processus mystérieux et captivant de transformation d’une matière organique en sculpture de bronze. Annis et La Perrière M., de la Société des archives affectives, nous accompagnent à travers ce parcours avec des précisions sur l’œuvre et sa vie depuis 2018.
Fondation PHI, 465, rue Saint-Jean
Gratuit
À partir des premiers extraits de sa plus récente œuvre vidéo (toujours en production), THIS IS POOR! Patterns of poverty, Kerstin Honeit parlera de l’architecture de l’entreposage et de thèmes récurrents dans sa recherche artistique: le travail, la voix et les gestes propres à la drag.
Dans ses vidéos, Honeit se penche notamment sur l’architecture comme mode d’entreposage pour diverses constructions hégémoniques. Ainsi, my castle your castle (2017) érige en scène le chantier de construction du château de Berlin, réédifié sur les fondations du palais de la République (l’édifice du Parlement de l’Allemagne de l’Est). La vidéo recourt à l’exemple et au contexte de ce projet controversé afin de formuler des questions sur l’architecture sociale se cachant derrière les lieux et leurs invocations de l’histoire. Dans son œuvre intitulée [ˈzi:lo]5 (2019), l’artiste se sert du gigantesque complexe du silo de Montréal comme point de départ pour une réflexion sur les politiques de préservation, mises en scène dans la vidéo. Un chœur improbatif en voix hors champ assure la narration alors que l’on explore différents types de lieux d’entreposage, avec leurs collections et leurs accumulations; observés de près, ils se révèlent n’être que des agglomérations de vides et d’omissions.
Lieu: Parc Tiohtià:ke Otsira’kéhne
Gratuit · Réservations requises: [email protected] (veuillez choisir votre chemin lors de la réservation)
Chemin A
Rencontre à 14h15:
• Lieu de rencontre: voir sur Google Maps
• Niveau de difficulté du parcours: intermédiaire (chemin en montée et descente abrupte)
Chemin B
Rencontre à 14h40:
• Lieu de rencontre: voir sur Google Maps
• Niveau de difficulté du parcours: facile (chemin en montée suggéré pour les personnes à mobilité réduite)
Situé au cœur de l’Île de Tiohtià:ke (aussi connu sous le nom de Montréal, Canada), le mont Royal est depuis des temps immémoriaux un lieu de rencontres, d’échanges et de recueillement. Des sépultures très anciennes, tout comme un cimetière contemporain, témoignent de la valeur sacrée de ce territoire. Au printemps 2018, le mont Royal accueille pour la première fois en un demi-siècle une nouvelle œuvre d’art permanente dans son paysage. Réalisée par trois artistes de différents horizons culturels, l’œuvre sculpturale L’étreinte des temps donne voix à l’héritage de la montagne – elle évoque l’histoire du site et s’inspire de savoirs ancestraux. S’inspirant de la forme et des propriétés botaniques du saule, un ancien remède contre la douleur, L’étreinte des temps invite le temps présent à s’enlacer à tous les hiers et les demains qu’il faut soigner et conserver.
Fondation PHI, 465, rue Saint-Jean
Gratuit
Le documentaire Yo He Sido, Yo Soy, Yo Seré [J’étais, je suis, je serai] sera présenté lors d’une projection qui lui sera exclusivement consacrée. Produit par Heynowski et Scheumann, le film constitue un rare témoignage des événements survenus dans les camps de concentration de Chacabuco et Pisagua pendant la période dictatoriale chilienne des années 1970.
Rodolfo Andaur est commissaire d’art visuel et gestionnaire culturel. Il a étudié le journalisme et est titulaire d’une maîtrise en histoire de l’art. Il a travaillé à la direction, à la promotion et à la diffusion de projets transdisciplinaires. En outre, Andaur a participé à des équipes de commissaires qui se concentrent sur l’analyse critique et la réflexion sur l’anthropocène, le changement climatique et l’écogéopolitique en Amérique latine. Non seulement ces propositions produisent des connaissances par le biais des arts visuels, mais elles ont également contribué à la diffusion d’une réflexion renouvelée sur la recherche en territoires inconnus. Dans ce contexte, son travail a été récompensé à la fois par le gouvernement régional de Tarapacá pour sa contribution à la gestion culturelle (2011) et pour sa participation au projet international intitulé «Exemples à suivre: Expedition in Aesthetics and Sustainability» (2017). Il a participé à des résidences de conservation au Brésil, au Danemark, en Allemagne, au Mexique, au Maroc, en Nouvelle-Zélande, en Pologne, en Écosse, à Singapour, en Espagne, en Corée du Sud et aux États-Unis. Andaur est actuellement chroniqueur pour plusieurs revues d’art en ligne et conférencier invité dans certaines universités et institutions artistiques.
Kerstin Honeit est une artiste berlinoise travaillant avec des images en mouvement documentaires et expérimentales. Dans ses vidéos, elle étudie la mécanique de la représentation au sein de mondes visuels hégémoniques et, surtout, les modes culturels et linguistiques de traduction dans le domaine de la cinématographie. Elle se penche sur la politique derrière la voix (cinématographique), en particulier sur la façon dont la voix, lorsqu’utilisée comme événement de queering entre les images en mouvement, peut ébranler le régime du regard dans la culture dominante. La monographie Kerstin Honeit. Voice Works / Voice Strikes a été publiée l’an dernier par b_books, avec comme toile de fond la pratique d’images en mouvement de l’artiste. Honeit a enseigné dans plusieurs écoles d’art et partage actuellement une chaire avec Candice Breitz à la Haute École d’arts plastiques de Brunswick. Son œuvre est régulièrement présentée à l’international dans des festivals du film et des expositions, notamment: Whitechapel Gallery, Londres; musée Hammer, Los Angeles; CAC, Quito; Festival international du film de Fajr, Tehran; n.b.k., Berlin; Biennale Off, Caire; Festival international du court-métrage, São Paulo; Videoart at Midnight, Berlin; MMOMA, Moscou; Musée gay, Berlin; Maison des cultures du monde, Berlin; Festival international du court-métrage, Oberhausen; Gallery 400, Chicago; Arsenal – Institute for Film and Video Art, Berlin; BFI London; MCAD, Manila.
La Société des archives affectives est une entité vouée à la collaboration artistique, à la production d’archives affectives et à la conservation de savoirs périphériques. À l’image d’un rhizome, où chaque chemin se rassemble et se divise dans un continuel processus de transformation, la Société s’ouvre sur l’expérimentation et les rencontres. Elle est animée par la création, le collectionnement et le sauvetage de ce qui est sous le joug de la disparition ou à la périphérie des consciences. Projet d’exploration romantique et conceptuelle imaginé par les deux membres fondatrices Fiona Annis et Véronique La Perrière M., le collectif arpente depuis 2010 le territoire de la recherche-création en arts visuels.
Avec la collaboration au centre de sa pratique, La Société des archives affectives cherche à créer les conditions favorisant des échanges entre différentes disciplines, cultures et époques. Suivant une méthodologie de travail basée sur la rencontre et la recherche tant théorique que poétique, son objectif est de créer des œuvres, ou des archives affectives, qui sauront résonner avec les générations passées, présentes et futures. Ainsi, l’archive «affective» est proposée tel un prisme pour l’imaginaire, un outil onirique pouvant dialoguer à la fois avec le passé et l’avenir.
Témoignant d’un intérêt soutenu pour les savoir-faire, le monde organique et le fait main, la Société explore les médiums de l’art public, de la sculpture, du livre d’artiste, du film et de la performance. Les projets marquants de la Société incluent l’acquisition d’une de ses œuvres par le Musée de la civilisation de Québec, la réalisation d’une œuvre d’art public d’envergure pour le parc Tiohtià:ke Otsira’kéhne sur le Mont-Royal à Montréal et un projet d’intégration de l’art à l’architecture pour la bibliothèque du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM).
Les profits iront directement aux artistes: ARGENT COMPTANT ET VIREMENT INTERAC SEULEMENT.
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Fondation
L’exposition marque la fin de la résidence d’engagement public PHI Montréal, effectuée par Wickramasinghe et Brisson-Darveau de septembre 2022 à juin 2023
Événement passé
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La Fondation PHI pour l’art contemporain est heureuse de présenter l’exposition personnelle de Moridja Kitenge Banza, intitulée Habiter l’imaginaire
Événement passé
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L’exposition marque la fin de la résidence d’engagement public PHI Montréal, effectuée par Wickramasinghe et Brisson-Darveau de septembre 2022 à juin 2023
Événement passé
Fondation
La Fondation PHI pour l’art contemporain est heureuse de présenter l’exposition personnelle de Moridja Kitenge Banza, intitulée Habiter l’imaginaire
Gratuit
Centre
Le Centre PHI abrite une installation lumineuse à contenu évolutif, s'adaptant au fil des saisons et des expositions
Hors murs
Présentée au Vieux-Port, l'expérience immersive L’Horizon de Khéops est une expédition en réalité virtuelle à la découverte de l'Égypte ancienne
Gratuit
Centre
Un rendez-vous mensuel de la performance où l’art prend vie
Centre
Faites abstraction des bruits extérieurs et plongez dans l'une des rares salles d’écoute audio spatial à Montréal
Centre
Une série d'entrevues immersives et de pièces sonores explorant les pouvoirs de transformation du son
Centre
L’artiste s’entoure d’un petit ensemble de musique de chambre et vous propose un concert unique en formule intime
Places limitées
Fondation
La Fondation PHI pour l’art contemporain, en collaboration avec Film POP, présente Ilana Harris-Babou: Problems of Leisure [Problèmes de loisirs]