Sarah Pagé
Pour encapsuler la carrière de la harpiste exploratoire basée à Montréal, Sarah Pagé, il faudrait tracer de longues formes ressemblant à des constellations à travers les genres, les frontières et l'histoire. Son plus récent album, Voda, est un voyage dynamique qui transporte l'auditeur.trice à travers des nœuds emmêlés et des remous fluides. Composé de neuf mouvements de longue durée, ce projet rassemble, cultive et rejette les tensions, révélant des profondeurs obscures et une tendresse phénoménale. Alors que son album précédent, Dose Curves, était solidement campé dans la harpe, la portée de Voda est beaucoup plus large: les instruments donnant vie aux morceaux incluent la basse, le violoncelle, le violon, le koto, des outils électroniques, des branches de chêne, des bols d'eau et un waterphone.
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Photo: Thomas Boucher