
TABLE RONDE

Diaspora et disparition en art contemporain: identités plurielles
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- Événement passé
- Art contemporain
En personne (payant)
L’accès au programme éducatif de Plural est inclus dans votre billet pour la foire.
Vendredi 12 avril 2024
De 14h à 15h15
Grand Quai du Port de Montréal 200, rue de la Commune Ouest
Foire Plural 2024
Dans le cadre de la programmation de la foire d’art Plural, la Fondation PHI pour l’art contemporain présente la table ronde: Diaspora et disparition en art contemporain: identités plurielles, avec Eddy Firmin, Anahita Norouzi et Yen-Chao Lin, modérée par Cheryl Sim.
L’identité est constamment en mouvance, multiple. Elle(s) se façonne(nt) au gré de déplacements, de migrations, déconstruisant et célébrant à la fois le lieu, le territoire, le foyer. Plusieurs artistes choisissent de documenter cette pluralité, élevant l’art comme refuge, ancrage, résistance et empowerment. La Fondation PHI pour l’art contemporain, en partenariat avec l’AGAC, présente une conversation où des artistes discuteront de projets qui sont nourris et inspirés par leurs expériences diasporiques.
Animation
Cheryl Sim, directrice générale et commissaire, Fondation PHI pour l’art contemporain
Panélistes
Eddy Firmin, artiste
Anahita Norouzi, artiste multidisciplinaire
Yen-Chao Lin, artiste
La conversation sera bilingue (français et anglais).
Biographies


Yen-Chao Lin

Anahita Norouzi
Anahita Norouzi, née à Téhéran en 1983, est une artiste multidisciplinaire active à Montréal depuis 2018. Elle a obtenu un baccalauréat en arts et en design graphique de l’Université Soureh (Téhéran), puis une maîtrise en beaux-arts de l’Université Concordia.
Son travail explore les notions de déplacement, de mémoire et d’identité d’un point de vue psycho-historique. L’artiste revisite des récits oubliés afin de montrer l’effet du colonialisme sur le monde contemporain, s’intéressant notamment à l’héritage de la botanique et des explorations archéologiques. Par une démarche de réappropriation de son histoire, elle met en parallèle la migration des personnes, des espèces végétales et des artefacts culturels, ce qui lui permet notamment de révéler comment les intérêts géopolitiques transforment notre perception de la réalité selon les contextes. Entremêlant le passé et le présent, l’ici et l’ailleurs, l’individuel et le collectif, ses œuvres questionnent les liens entre culture et politique dans le contexte de la mondialisation.
Son travail a été montré à plusieurs reprises au Canada et à l’étranger, notamment au Royal College of Art (Londres), à BIENALSUR, la Biennale internationale d’art contemporain (Buenos Aires) et au Royal Ontario Museum (Toronto). Elle a bénéficié d’une bourse de création de la Fondation Grantham pour l’art et l’environnement en 2021 et de la résidence Empreintes du Musée des beaux-arts de Montréal en 2022. Elle est la grande gagnante du prix en art actuel du MNBAQ 2023 et la finaliste pour le Québec du prestigieux prix Sobey pour les arts 2023.