
Gratuit
Route d'eau
24 novembre → 10 juillet
La façade du Centre PHI rue Saint-Pierre se transforme en une rivière sonore imaginaire
Centre PHI
Espace A
315, rue Saint-Paul Ouest
Montréal, Québec, H2Y 2M3
Portes: 19h
Spectacle: 20h
Prévente: 17.40$
Porte: 21.74$
Taxes et frais non inclus
L'artiste montréalais lance son nouvel album José Louis and The Paradox of Love.
Né au Congo et établi à Montréal, le musicien, auteur-compositeur et DJ Pierre Kwenders est un conteur dans l'âme. Motivé par les subtilités de l'amour, ses chansons tissent des récits à partir de souvenirs du passé, d'esquisses de sa ville natale et de réflexions sur l'avenir. Avec son troisième album, José Louis and The Paradox of Love (via Arts & Crafts), Kwenders arrive à un nouveau point de jonction - un moment de résonance, soigneusement enveloppé dans une tapisserie libre, articulé dans le respect de son héritage diversifié, mais révélant la combinaison inventive de ses éléments.
Chantant et rappant en lingala, français, anglais, tshiluba et kikongo, Pierre Kwenders tisse de la même manière ses histoires à travers les frontières de la langue et de la géographie. José Louis and the Paradox of Love est l'aboutissement de son développement personnel et de la dextérité musicale qu'il a affinée au fil des ans, faisant converger ses fortes capacités d'auteur-compositeur avec la bravoure qu'il possède en tant que DJ.
L'album explore une recherche permanente pour saisir les complexités universelles de la romance, parfois à travers le prisme des expériences intimes de Kwenders. Les chansons ont été écrites et enregistrées sur une période de quatre ans, et l'album porte symboliquement le titre de son nom de naissance, José Louis Modabi. À travers différents moments de tension et de relâchement, les récits romantiques de la beauté et du désastre sont emballés dans de puissantes vignettes musicales poétiques.
José Louis and The Paradox of Love transcende les genres, notamment l'électronique, la pop et la rumba, et fait appel à des instruments tels que la guitare, le saxophone, le violoncelle, la trompette, le violon et la Mbira, un idiophone à cordes pincées du Zimbabwe. Tout comme Kwenders écrit dans une perspective multilingue, il puise dans ses influences musicales, recherchant les nuances précises offertes par chacune d'entre elles pour mieux résonner émotionnellement. Puisant dans un large éventail de cultures, l'album a été écrit et enregistré dans une poignée de villes au-delà des frontières, dont Montréal, Lisbonne, Seattle, New York City, Philadelphie et la Nouvelle-Orléans, et comprend un large éventail de caractéristiques avec des collaborateurs anciens et nouveaux.
Né à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, Kwenders emprunte son nom de scène à son grand-père, un homme d'affaires et une figure communautaire très respectée. Suivant les traces de sa mère, Kwenders a immigré du Congo à Montréal en 2001. Bien que son enfance riche en musique lui ait rapidement valu la réputation de danseur le plus énergique lors des réunions familiales, c'est lorsqu'il a rejoint une chorale de jeunes en 2008 que Kwenders a connu sa première expérience musicale formatrice. Collectant des impôts le jour et chantant à l'église le soir, cette expérience spirituelle a permis au jeune Kwenders de clarifier le rôle que la musique allait jouer dans sa vie. Inspiré par la «sagacité», un mode de vie inventé par le chanteur ivoirien Douk Saga, qui signifie travailler dur pour ensuite profiter de la vie, il s'est imposé, dix ans plus tard, comme un architecte de la musique africaine moderne, créant un mélange unique de sons électroniques à influence afro inspirés de la rumba congolaise, propagé par le collectif Moonshine, un collectif d'artistes multidisciplinaire post-frontalier qui célèbre la diversité de la culture de la danse depuis que Kwenders l'a co-fondé en 2014.
En plus d'être une force motrice de Moonshine, Kwenders a une poignée de projets acclamés par la critique à son actif. À l'automne 2020, il a sorti Classe Tendresse, un EP collaboratif créé avec le producteur français Clément Bazin qui explore les thèmes de la nostalgie et du mal du pays envers sa patrie. Le projet a valu à Kwenders une nomination pour le prix GAMIQ World EP/Album de l'année 2021, et fait suite à la sortie de MAKANDA at The End of Space, the Beginning of Time, le deuxième album de Kwenders en 2017, et Le Dernier Empereur Bantou, son premier album dévoilé en 2014 - qui lui ont tous deux valu des nominations pour le Prix de la musique Polaris. En 2019, Kwenders s'est associé à Ngabonziza Kiroko pour former le futur duo soul ABAKOS. Leur premier album, Solar Soldier, est sorti en 2019, avec une production du prolifique musicien électronique britannique Jamie Lidell. Il s'engage également dans des projets musicaux collaboratifs, notamment Baluka, un EP sorti en août 2021 avec Uproot Andy, un producteur basé à Brooklyn et cofondateur de la fête Que Bajo. Dans le prolongement de son succès en tant qu'artiste musical, il a coréalisé une série de courts documentaires intitulée «Zaïre Space Program», qui rend compte de la vie dans sa ville natale de Kinshasa.
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