








Entrée gratuite Aucune réservation requise
Mercredi à vendredi: 12h à 19h
Samedi et dimanche: 11h à 18h
Fondation PHI
451, rue Saint-Jean
Montréal, Québec H2Y 2R5
• Le port du masque n’est plus obligatoire. Cependant, nous recommandons fortement aux visiteur·euse·s le port du masque afin de continuer à se protéger collectivement.
• Parcours de circulation à sens unique
• Stations de gel désinfectant pour les mains
• Un système de filtration d’air spécialisé
• Nettoyage des espaces durant les heures d’ouverture
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Depuis plus de trente ans, le travail de Stan Douglas s’attache à explorer l’image: ses processus de fabrication, ses langages esthétiques et ses dynamiques de pouvoir. Par l’intermédiaire d’installations photographiques et vidéographiques, de films, de la télévision, du théâtre, d’applications mobiles et de nombreuses autres technologies numériques, il propose des reconstitutions de moments décisifs de l’histoire culturelle, sociale et politique pour illustrer des récits multiples et divergents dans les moindres détails.
La Fondation PHI présentera en première canadienne la toute dernière série photographique de Douglas, Penn Station’s Half Century (2021), ainsi que la série Disco Angola (2012), qui n’a jamais encore été exposée au Québec.
Penn Station’s Half Century est une commande de l’Empire State Development et du Public Art Fund pour le Moynihan Train Hall à New York. Douglas a collaboré avec un chercheur qui a épluché des milliers de journaux et de périodiques afin de sélectionner neuf événements historiques qui ont eu lieu dans le bâtiment d’origine de Penn Station à New York entre 1914 et 1957, avant qu’il ne soit démoli pour laisser place à la construction du Madison Square Garden. Parmi les moments choisis, citons celui du 1er mars 1914, lorsque des artistes de vaudeville ont organisé un spectacle impromptu après avoir été bloqués à la gare en raison d’une violente tempête de neige. Un autre de ces moments, survenu le 7 août 1934, consiste en l’arrivée à la gare, sous les applaudissements de milliers de sympathisants, de l’organisateur syndical noir Angelo Herndon après sa libération – celui-ci avait été arrêté pour possession de littérature communiste.
Résultant d’un amalgame d’images générées par ordinateur et de photographies mises en scène, ces reconstitutions ont été réalisées par Douglas au cours d’une séance photographique de quatre jours à Vancouver, à laquelle ont participé plus de quatre cents acteurs. Après avoir scanné leur image alors qu’ils étaient revêtus d’un des cinq cents costumes d’époque, il les a ensuite remplacés numériquement au sein de décors. Les neuf vignettes composées de panneaux agencées par thèmes sont présentées dans les salles de la Fondation au 465, rue Saint-Jean.
Disco Angola repose sur la figure fictive d’un photojournaliste vivant à New York dans les années 1970, un habitué de la scène disco émergente qui fait des allers-retours en Angola pour couvrir la guerre civile. Les œuvres de la série sont datées de 1974 et 1975, une période critique de l’économie politique mondiale, marquée par une crise pétrolière, un krach boursier et des relations de plus en plus tendues entre les États-Unis et l’Union soviétique. C’est dans ce contexte historique morose que le disco a émergé. Cet important genre musical inspiré du funk et de la soul a été adopté par les communautés noires, Latinx et queer new-yorkaises comme une expression joyeuse de l’émancipation de l’oppression. L’alter ego de Douglas fait des allers-retours en Angola afin de raconter la lutte du pays pour son indépendance de la domination portugaise.
Douglas a mené des recherches approfondies et s’est basé sur des photographies d’archives ainsi que des costumes et des décors d’époque pour créer des «instantanés» de ces lieux. La série consiste en huit très grandes photographies panoramiques, quatre en Angola et quatre à New York, combinées par paires afin de faire ressortir une multitude de contrastes par voie de comparaison.
En cette époque de «fausses nouvelles» où nous sommes confrontés à une certaine incertitude historique, ces deux séries témoignent de la détermination de Douglas à explorer les limites conceptuelles, formelles et techniques de l’image afin de démontrer qu’il y a toujours plus d’un côté à une histoire.
Stan Douglas représentera le Canada à la 59e Biennale de Venise, qui aura lieu du 23 avril au 27 novembre 2022.
Après sa présentation à Montréal, l’exposition Dévoilements narratifs se rendra au Musée des beaux-arts de la Nouvelle-Écosse à Halifax.
Stan Douglas
Stan Douglas est né en 1960 à Vancouver, où il vit et travaille. Il a étudié au Emily Carr College of Art (aujourd’hui l’Université d’art et de design Emily-Carr) à Vancouver au début des années 1980. Son travail a fait l’objet d’importantes expositions individuelles dans des institutions culturelles du monde entier, notamment au Centre Pompidou à Paris, à la Haus der Kunst à Munich, au Pérez Art Museum Miami, au Studio Museum in Harlem, au Musée des beaux-arts de l’Ontario à Toronto et à la Serpentine Gallery à Londres. Il est représenté dans de nombreuses collections majeures, dont celles du Los Angeles County Museum of Art, du Museum of Contemporary Art Chicago, du Museum of Modern Art et du Guggenheim Museum à New York, du Musée des beaux-arts du Canada à Ottawa, du San Francisco Museum of Modern Art et de la Tate à Londres.
Réalisé, filmé et monté par Nick Miller de Crowbait Pictures
Produit par et partagé avec l'aimable permission de David Zwirner
» Voir les transcriptions de l’audioguide
La Fondation PHI désire remercier la galerie David Zwirner pour leurs textes descriptifs de la série Penn Station’s Half Century qui ont servi à l’audioguide pour cette exposition.
ISBN: 9789491819384
65$
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