
Stan Douglas: Dévoilements narratifs
19 février → 22 mai 2022
La Fondation PHI présentera la première canadienne de sa série Penn Station’s Half Century et pour la première fois au Québec, la série Disco Angola
Fondation PHI
465, rue Saint-Jean, #120
Mardi 10 mai 2022
De 19h à 20h
Entrée libre Réservations requises
Cet événement est maintenant complet.
Projections et performances
1 Introduction par Victoria Carrasco
2 Projection | O Canada Broadcast (1983) 1 min 29
3 Lecture | French is the Most Beautiful Language par Jacob Wren (2012)
4 Projection de film | One Second in Montreal par Michael Snow (1969) 26 min, 16 mm
5 Projection | Ta’sik Amujpa Iknmaulek (how much do we have to give you) by Meagan Musseau avec Jenelle Duval (2021) 7 min 29
6 Performance par Kìzis
Ce qui commença par une exploration du lieu où nous vivons devint une collision entre la célébration et la critique. Issu de l’implantation de l’hymne national, où la nature est caractérisée par le territoire politique, ce programme questionne l’incarnation rituelle de cette transmission, en ajoutant et en proposant d’autres points de référence pour un lieu.
Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal, Québec, Canada comme entité unique et multiple est une notion chaotique et ambiguë. La langue et l’espace segmentent les identités et les points de référence, nous distinguent l’un·e de l’autre. La représentation de ce lieu (au sens du terme utilisé par l’autrice Lesley Johnstone dans le texte «Art Made in a Place») constitue une tâche ouverte s’étant forgée des souvenirs individuels et collectifs, et permettant ainsi à des versions et à des définitions d’exister et de nous accompagner malgré leur éternelle transformation.
Qu’est-ce qui distingue cet endroit? Rien et tout à la fois. [1] La politique, la langue, la nature et le territoire se manifestent à travers notre quotidien. La politique inhérente à l’hymne rend tangible celle du Québec et du reste du pays de par son positionnement et sa langue. Dans certaines provinces, le chant de l’«Ô Canada» fait obligatoirement partie des exercices quotidiens du début de la journée dans les écoles. Le pouvoir et l’identité émanent de l’arrangement musical, qu’il soit entendu, chanté ou diffusé à la télévision en début et en fin de journée. Les prestations télévisées varient d’une province à l’autre et les images évoquées incluent tous les pans de la population ainsi que les nombreux paysages urbains et ruraux du pays.
Dans son écrit French is the Most Beautiful Language, Jacob Wren expose justement la réalité et la problématique commune de la coexistence du français et de l’anglais au sein de la ville de Montréal, y appliquant son propre point de vue à titre d’artiste, d’immigrant et d’existentialiste. La présence de la nature, divisée entre territoire et classe (et dès lors faisant de nous qui nous sommes), est représentée par les images expérimentales, lentes et hivernales, saisies par Michael Snow en 1969, et par la puissance de marquer, mise en évidence par une performance de Meagan Musseau et de Jenelle Duval. Enfin, Kìzis interprétera sa version d’un hymne au lieu où nous vivons et à celui d’où elle vient.
Ce programme organise des images documentaires d’archives, des vidéos ainsi que des contributions en direct de façon à en faire les points de référence d’un lieu qui est à la fois national et souverain, provincial et fédéral, local et mondial, artistique et politique.
Organisé par Victoria Carrasco, commissaire adjointe – Programmes publics, Fondation PHI pour l’art contemporain
Cet événement est organisé en marge de l’exposition Dévoilements narratifs de Stan Douglas, présentée à la Fondation PHI du 19 février au 22 mai 2022.
INFORMATIONS
• Les places sont limitées et les réservations sont requises.
• Les mesures sanitaires seront appliquées: port du masque ou couvre-visage obligatoire, désinfection des mains et maintien de distanciation d’au moins un mètre les un·e·s des autres.
• Les présentations et les performances seront bilingues, en français et en anglais.
• Les vidéos seront présentées dans leur langue originale.
1. Lesley Johnstone, « Art Made in a Place » dans Oh Canada (Cambridge, MA: MIT Press, 2012), 236-237.
Jenelle Duval (elle) est une femme Mi’kmaw de Seal Rocks à Terre-Neuve, qui vit actuellement à Saint-Jean de Terre-Neuve et travaille en tant que consultante en développement de médias et contenus. Elle crée des espaces et des occasions artistiques pour les professionnels communautaires et artistiques depuis 2012. Elle fût directrice artistique du festival Spirit Song pendant presque 10 ans, une célébration annuelle des arts et de la culture autochtones de St. John’s, à Terre-Neuve et Labrador. Elle a reçu le prix Women of Distinction du YWCA en 2019 pour son travail au niveau des arts et du patrimoine, comme fondatrice du groupe primé aux EMCA Eastern Owl, et comme championne infatigable pour la conservation et la revitalisation des arts et de la musique. Jenelle a été finaliste comme autrice-compositrice de l’année aux Prix de musique folk canadienne en 2019, et en 2020 elle a reçu le prix annuel de Atlantic Presenters Association pour sa contribution à la diffusion d’arts autochtones à Terre-Neuve et Labrador. Une compositrice douée, elle travaille présentement sur une série de compositions incarnant un narratif territorial, à partir de ses relations interpersonnelles et interactions avec des éléments d’attachements territoriaux. Jenelle est bien ancrée dans son territoire natal de Ktaqmkuk, où elle partage sa vie avec sa fille incroyable, Kassidy.
Kìzis vient des champs de manomin; assoupli, récolté et inoubliable.
Meagan Musseau est une Mi’kmaw d'Elmastukwek, territoire de Ktaqmkuk (baie des îles, ouest de Terre-Neuve). Elle cultive sa pratique interdisciplinaire en travaillant avec des formes d’art courantes ainsi que de nouveaux médias, comme la vannerie, le perlage, la performance axée sur la relation avec le territoire, le vidéo, et l’installation. Se concentrant sur la création d’œuvres d’art, la danse et l’apprentissage de la langue Mi’kmaw, elle facilite aussi la présentation d’ateliers comme moyen de contribuer à la survivance. Les œuvres de Musseau ont été présentées à travers le pays, au centre d’arts Open Space de Victoria; à la grunt Gallery de Vancouver; au Ociciwan Contemporary Art Centre d’Edmonton; à la galerie AKA Artist-run de Saskatoon; au centre d’arts Ace Art Inc. de Winnipeg; au VOX, centre de l’image contemporaine de Montréal; et, internationalement, à la Maison du Canada de Londres, au Royaume-Uni. Elle a livré des performances au festival Spirit Song (2019), à la Biennale Bonavista (2019), au festival #THIRDSHIFT (2017), ainsi qu’au cœur des paysages de Turtle Island. Sa pratique a été honorée par des prix tels que le prix Aboriginal Arts Development, le prix du First Peoples’ Cultural Council (2016), le prix Atlantic Canadian Emerging Artist et le prix de la Fondation Hnatyshyn (2018). Musseau s’est également taillé une place au sein de la liste longue du prix artistique Sobey pour la région de l’Atlantique (2021).
Michael Snow est né en 1928 à Toronto, où il demeure et travaille à ce jour. Il s’est vu décerner des diplômes honorifiques par l’Université de Toronto (1999), l’Université de Victoria (1997), l’Université Nova Scotia College of Art and Design (1990), ainsi que l’Université Brock (1975).
Snow est aussi le lauréat de plusieurs prix prestigieux, notamment : le prix Gershon Iskowitz (2011), la Bourse Guggenheim (1972), l’Ordre du Canada (1982), et le Chevalier de l’ordre des arts et des lettres, en France (1995, 2011).
Jacob Wren produit de la littérature, des performances et des expositions. Il est l’auteur de livres tels que : Polyamorous Love Song, Rich and Poor et Authenticity is a Feeling. À titre de codirecteur artistique de PME-ART, un groupe interdisciplinaire montréalais spécialisé dans les arts de la scène, il a notamment cosigné les performances Individualism Was A Mistake, The DJ Who Gave Too Much Information, Every Song I’ve Ever Written et Adventures can be found anywhere, même dans la mélancolie. Plus récemment, PME-ART présentait la conférence en ligne Vulnerable Paradoxes et, en parallèle, une publication PDF gratuite intitulée In response to Vulnerable Paradoxes. Sa présence numérique est souvent définie par un amour des citations.
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