
Exposition • Art contemporain
25 avr. → 14 sept.
Lap-See Lam: Théâtre d’ombres
Plongez dans deux installations immersives inspirées du folklore chinois, où récits ancestraux et mythes prennent vie
465, rue Saint-Jean
Catégories de prix
• Régulier: 20$
• Réduit: 16$
• Doux: 10$
• Solidaire: 30$
Frais inclus, taxes en sus.
L’entrée vous donne également accès à l’exposition Lap-See Lam: Théâtre d’ombres.
Tous âges
Vernissage public*
Mercredi 23 avril 2025
De 18h30 à 20h30
*Entrée gratuite.
Capacité limitée. Premier·ère arrivé·e, premier·ère servi·e.
PHI
451 Saint-Jean Street
Montréal, Québec H2Y 2R5
À partir du 14 mai, profitez des visites guidées offertes par notre équipe de médiation pour les expositions Nico Williams: Bingo et Lap-See Lam: Théâtre d’ombres. Pour y assister, veuillez vous présenter au 451, rue Saint-Jean avec un billet valide pour la programmation en cours.
Horaires des visites:
• Mercredi à 17h30 — en français
• Jeudi à 17h30 — en anglais
• Samedi à 13h — en français
• Samedi à 15h — en anglais
Places limitées à 10 personnes par visite.
Premier·ère arrivé·e, premier·ère servi·e.
Le département de l’éducation offre des visites de groupe sur place pour les groupes de primaire, secondaire, cégep, universitaire, ainsi que pour les groupes communautaires et le grand public. La visite de groupe peut être combinée à un atelier de création. Pour faire une réservation de groupe, veuillez remplir notre formulaire en ligne.
Nous avons le privilège d’être, le temps de cette exposition, les gardien·ne·s des œuvres de Nico Williams et de sa collection. Merci de contribuer à leur préservation en gardant une distance respectueuse et en évitant tout contact.
La première exposition solo d’envergure muséale de Nico Williams, lauréat du Prix Sobey 2024, qui explore une décennie de création à travers plus de 30 œuvres en perlage.
PHI est fier de présenter Bingo, la première exposition solo d’ampleur muséale de l’artiste Nico Williams. Si son travail a suscité un intérêt croissant dans le milieu artistique ces dernières années, cette exposition, qui réunit plusieurs œuvres inédites créées spécialement pour l’occasion, constitue sa plus grande présentation institutionnelle à ce jour.
Comme beaucoup d’artistes de sa génération, Williams s’attache à remettre en question l’opposition persistante entre art et artisanat qui a structuré une grande partie du discours de l’histoire de l’art au cours des siècles passés. Il suggère plutôt que ces deux catégories sont mutuellement liées, au point de devenir indiscernables. Pour Williams, défaire à travers la création s’est révélé une stratégie particulièrement efficace, lui qui s’est toujours intéressé à la reproduction critique et à la réappropriation d’objets et de phénomènes issus de la culture populaire, tels que les jaquettes de VHS et de jeux vidéo, les prospectus d’épiceries, les chaises de camping pliantes, les vêtements, les billets de loterie, les emballages alimentaires et les sacs à provisions.
Récemment, Williams s’est intéressé au jeu de bingo, dont l’histoire complexe remonte à l’Italie de la Renaissance – tout comme les perles de verre, largement utilisées par les artistes et les artisan·e·s du monde entier. Historiquement, la pratique du perlage a été façonnée par les échanges commerciaux entre les colons européens et les peuples autochtones de l’île de la Tortue. Tandis que les premiers introduisaient une grande quantité de perles de verre vénitiennes, qu’ils utilisaient comme monnaie d’échange pour étendre leur domination sur le territoire, les seconds ont rapidement intégré ce nouveau matériau dans leurs travaux de perlage. En dépit de la violence coloniale, le perlage a survécu grâce à la transmission du savoir par les aîné·e·s.
Dérivé de « Lo Giuoco del Lotto d’Italia » (le jeu de la loterie italienne), un jeu de hasard pratiqué dans les villes italiennes depuis les années 1530, le bingo s’est répandu à une époque où les économies passaient du féodalisme au capitalisme, sous l’effet de l’accélération du commerce international et des aspirations expansionnistes occidentales qui ont conduit au colonialisme moderne. Il constitue une métaphore pertinente pour la pratique de Williams dans son ensemble. Non seulement il nous incite à réfléchir à des notions complexes telles que l’économie, la circulation, la hiérarchie culturelle et les disparités, mais il reflète également le côté ludique et sensuel de son travail, ainsi que son potentiel à générer du lien social.
Commissaire: Daniel Fiset
Membre de la Première Nation Aamjiwnaang (Anishinaabe), Nico Williams, ᐅᑌᒥᐣ (né en 1989) vit et travaille actuellement à Tiohtià:ke/Montréal. Il est titulaire d’une maîtrise en beaux-arts avec spécialisation en sculpture de l’Université Concordia (2021). Sa pratique multidisciplinaire, souvent collaborative, est centrée sur le perlage sculptural. Actif au sein de la communauté artistique autochtone de Montréal, Williams fait également partie de l’équipe de recherche du projet Contemporary Geometric Beadwork. Il a animé des ateliers au Massachusetts Institute of Technology, au Musée McCord Stewart, à l’Université de Toronto et au MoMA x AIC. En 2021, il a reçu la bourse Claudine et Stephen Bronfman en art contemporain, et en 2024, il a été lauréat du prestigieux prix Sobey pour les arts, pour lequel il a aussi été présélectionné en 2022. Son travail a été exposé à l’échelle nationale et internationale, notamment au Musée des beaux-arts du Canada (2024), au Musée des beaux-arts de Hamilton (2023), à la MacKenzie Art Gallery (2022), au Musée d’art contemporain de Montréal (2021) et au Musée des beaux-arts de Montréal (2019). Il a également participé à l’exposition collective Indian Theater: Native Performance, Art, and Self-Determination since 1969 au Hessel Museum of Art, dans l’État de New York. Ses œuvres font partie d’importantes collections publiques, dont celles du Musée des beaux-arts de Montréal, du Musée d’art contemporain de Montréal, du Musée des beaux-arts de l’Ontario, des Archives nationales du Québec, de la Fondation culturelle Ojibwe et de la Banque Royale du Canada. Son travail a bénéficié du soutien du Conseil des arts du Canada, du Conseil des arts de Montréal, du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Conseil des arts de l’Ontario et de la bourse Fluevog.
Exposition • Art contemporain
Plongez dans deux installations immersives inspirées du folklore chinois, où récits ancestraux et mythes prennent vie
465, rue Saint-Jean
465, rue Saint-Jean
Plongez dans deux installations immersives inspirées du folklore chinois, où récits ancestraux et mythes prennent vie