Auteur·trice·s
Jahsun
Batteur autodidacte et directeur musical, Jahsun compte plus de 30 ans d’expérience professionnelle et jouit d’une grande influence auprès de nombreux jeunes batteurs et musiciens de Montréal. Avec son style à la croisée des genres, entre le reggae, le jazzhop, le funk, le R&B, la soul et le hip-hop, il a fait des tournées au Canada, en Inde, en Chine, dans les Caraïbes et aux États-Unis. Jahsun a foulé la scène de nombreux grands festivals et salles de concert aux quatre coins du monde et a visité une multitude de studios pour y enregistrer des titres de genres variés, que ce soit des compositions spontanées ou du contenu préparé. En 2003, il a fondé le Kalmunity Vibe Collective, une plateforme unique qui fait la part belle à l’expression artistique et au développement des artistes et qui favorise le réseautage entre les musiciens d’improvisation. En tant que batteur, Jahsun a composé, enregistré et joué avec des artistes locaux et internationaux très connus comme Public Enemy, Malika Tirolien, Rhodnie Désir, Tiken Jah Fakoly, Lynn Taitt, Kaie Kellough, Jason Sharp, Fredy V, Omar et bien d’autres.
En 2014, Jahsun a été membre invité du corps professoral du programme des arts de la parole du Banff Centre for Arts and Creativity, où il enseignait la fusion improvisée entre la poésie et la musique. En 2018, Jahsun a cofondé la Kalmunity Music Week, un festival d’une semaine qui est le premier au Canada à se consacrer aux différentes formes d’art de la communauté noire. Il a aussi récemment co-créé la musique des œuvres BOW’T TRAIL Retrospek (2020) et BOW’T TRAIL Tio’tia:ke (2021) de Rhodnie Désir.
Pohanna Pyne Feinberg
Pohanna Pyne Feinberg est une artiste-éducatrice qui travaille avec de multiples formes, notamment les promenades audio participatives, la découpe de papier et la gravure. L’impermanence, la cocréation avec le lieu, la mémoire collective et la circularité sont des notions récurrentes dans sa pratique. En 2019, elle a terminé un doctorat en éducation artistique (Université Concordia, Montréal) qui a exploré la marche comme processus créatif et comme forme d’expression artistique. Elle enseigne également l’histoire de l'art au Collège Dawson, où elle codirige un projet de deux ans financé par l’ECQ visant à favoriser l’autochtonisation et la décolonisation des programmes d’études/pédagogie en histoire de l’art dans les cégeps. Son approche de l’éducation artistique basée sur les expositions vise à encourager la réflexion et le dialogue afin de favoriser les épiphanies et l’autonomisation personnelle par le biais de la connexion artistique.