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Perspectives Le professeur na jamais
Crédit: Marc-Olivier Bécotte

Perspectives: « Le professeur n’a jamais eu autant de pouvoir qu’en ce moment »

  • Entrevue
  • Centre PHI
Par  Matthieu Carlier

En un temps où les ressources sont de plus en plus librement accessibles, chacun peut devenir son propre professeur, son propre étudiant. Dans le cadre de PHI Perspectivesune série de vidéos commentées sur la façon dont nous imaginons l'avenir et ses enjeux, nous engageons une discussion sur la transmission de la connaissance et ses multiples canaux de diffusion.

Pour nous aider à y voir plus clair, nous avons convié trois professionnels de l’éducation des arts: Milan Tanedjikov, enseignant en fashion design au Collège Lasalle; Ann-Louise Davidson, Professeure agrégée, Département d’éducation, Chaire de recherche de l’University Concordia en culture maker et Directrice adjointe de l’Institut Milieux pour l’art, la culture et la technologie; et Marie-Hélène Lemaire, responsable de l’éducation à la Fondation PHI.

PHI: En cette période de confinement universel, une énorme partie de la population a mis à profit les outils disponibles en ligne pour développer ses aptitudes artistiques… L’apprentissage autodidacte serait-il en train de remplacer l’enseignement traditionnel?

Marie-Hélène Lemaire: Je pense qu’on va garder une coexistence des deux modes, et c’est tant mieux. Pour moi la richesse c’est que l’enseignement traditionnel et l’enseignement moins formel puissent coexister et s’enrichir l’un et l’autre. Au département d’éducation de la Fondation PHI, nous déployons un enseignement de l’art à la fois informel, dialogique, en déambulation et aussi sensoriel. Différents champs du milieu académique s’intéressent aussi à ces approches. Par exemple, le mouvement du slow pedagogy, qui prône une approche lente de l’apprentissage (à voir dans l’essai The Slow Professor de Maggie Berg et Barbara K. Seeber). Aussi, la recherche sur les mobilités et le mouvement s’intéresse par ailleurs, comme nous, au fait de sortir de l’enceinte de l’université pour travailler en déambulation [système d’étude prônant l’apprentissage par la marche].

Milan Tanedjikov: Il existe beaucoup de situations dans le processus d’enseignement qui permettent aux élèves d’apprendre d’eux-mêmes, et à ce titre d’être autodidactes. Donc depuis plusieurs années, on voit une belle synergie entre certaines institutions et Internet. La situation actuelle a amené le phénomène à se démocratiser encore plus, y compris parmi les institutions les plus élitistes. Cette ouverture donne aux professeurs un outil de plus pour inciter leurs élèves à approfondir leur apprentissage. On leur dit: «Voilà, ces ressources sont à votre disposition». Il ne s’agit pas de leur dire de tout trouver sur Google, mais d’utiliser Internet comme méthode de recherche secondaire. La difficulté c’est de trouver des sources d’information profondes et intéressantes, provenant de lieux d’expertise qui mettent à disposition leur savoir, comme le MOMA qui vient d’ouvrir des cours en ligne. Aujourd’hui les élèves peuvent apprendre par eux-mêmes en ayant accès à du matériel qui normalement ne serait pas accessible.

Ann-Louise Davidson: on ne peut pas nier que l’avènement d’Internet a tout bouleversé, en mettant à notre disposition des ressources extraordinaires. À l’époque de mon enfance à Hawkesbury, j’aurais voulu apprendre à faire des vidéos, mais je n’avais pas accès à ce genre de ressources. Internet nous a offert l’opportunité d’être autodidactes. Mais j’apporterais une nuance: il faut faire la différence entre l’autodidacte de luxe et l’autodidacte par nécessité. Pendant le confinement, on s’est soudain dit «Tiens, si j’apprenais quelque chose de nouveau»: pour moi, ça c’est de l'autodidaxie de luxe. À ne pas confondre avec celle qui se fait parce qu’on n’a pas le choix. L’autre point que j’apporterais c’est que pour moi l’apprentissage est toujours le produit d’une interaction, soit avec quelqu’un, soit avec un contenu créé par quelqu’un, donc il y a peut-être un problème avec le terme «autodidacte». Mais quoi qu’il en soit Internet a offert la possibilité d’être autodirigé et d’apprendre par soi-même.

PHI: La vidéo qui accompagne cette discussion évoque un flot d’informations continu sur Internet. Comment comptez-vous orienter vos étudiants parmi cette profusion d’informations? Est-ce que c’est même votre rôle?

MT: Ce que j’ai remarqué c’est que les étudiants ont de moins en moins de points de vue originaux. Cette problématique, je la lie directement à Internet. Les algorithmes proposent des solutions ordonnées par leur popularité et les sources sont floues. Donc depuis des années je déconseille la recherche sur Internet simplement par des mots larges et vagues. Le professeur a la responsabilité de s’informer par lui-même, de l’origine des sources, de revenir en arrière pour trouver l’origine d’une idée. Il peut ainsi orienter l’étudiant d’une autre façon: pas vers la popularité mais vers l’originalité de l’information. Par ailleurs, quand j’ai commencé à étudier, je passais par les hyperliens. Je cliquais d’un lien à un autre lien à un autre lien: il y avait un côté très exploratoire. Maintenant il n’y a plus aucune surprise, plus aucune originalité, les liens mènent toujours vers les mêmes directions. C’est pourquoi j’encourage d’autres méthodes d’exploration, beaucoup plus primaires: prendre des photos, faire des dessins, parler avec des gens, justement pour éviter cette espèce de redondance que je vois vraiment dans tous les projets de mes élèves.

« Les étudiants ont de moins en moins de points de vue originaux. Cette problématique, je la lie directement à Internet. »

La prochaine génération | PHI Perspectives

PHI : Récemment l’ancien PDG de Google Eric Schmidt a préconisé l’éducation en ligne, à l’instar de tous les grands comités de direction. Comme le dit Malcolm McLuhan, «The medium is the message». Est-ce que les institutions dans lesquelles vous travaillez se préparent pour ce genre de changement et s’assurent de diversifier les sources d’information?

ALD: La question est intéressante. Tout le monde dit qu’on fait de l’enseignement en ligne, mais selon ma compréhension, nous faisons de l’enseignement d’urgence en ligne. C’est très différent d’une plateforme spécifiquement conçue pour être offerte en ligne. Je dis «offerte» pour ne pas dire «livrée, car certaines personnes «livrent» leur contenu. Mais il existe aussi le design d’expérience, conçu spécifiquement pour l’écran. Dans mon cas, dès le mois de mars j’ai dit à mes étudiants qu’on allait migrer vers les cours en ligne, mais c’était une solution d’urgence, nullement conçue au préalable. Ça, pour moi, c’est une première distinction. La deuxième c’est qu’on arrive très mal à se défaire de notre désir de vouloir offrir des contenus. Tout à l’heure on posait la question de la manière de filtrer parmi le flot d’informations, eh bien justement c’est à ça que ça sert, un livre, un manuel de cours: proposer du contenu qui a été identifié et structuré pour offrir un cours. Maintenant, quand le flot d’informations est trop large, on a tendance à se limiter, à être tendu devant la quantité de ressources. Harold Jarche a proposé le concept «Agreggate, filter, connect», qui consiste à regarder le flot, faire des agrégations, puis à l’intérieur de ces agrégations, trouver ce qui est valable et utile. Enfin, une fois que c’est fait, il reste à se connecter et donner une nouvelle valeur, une nouvelle utilité, avec un nouveau contexte. Souvent ce n’est pas quelque chose qu’on trouve dans le milieu académique. Le simple fait d’avoir été à l’université fait que certains étudiants ne souhaitent pas pousser plus loin leurs recherches. Même chose pour les professeurs. J’ai fait la formation des maîtres en Ontario, et j’ai rencontré des gens qui n’étaient pas prêts à apprendre la pédagogie parce qu’ils avaient déjà leur modèle, un enseignant qu’il admiraient et qu’ils copiaient. Ils ne repensent pas le contenu.

MHL: Je suis assez d’accord avec Milan sur le fait que les algorithmes rigidifient les positions, les pensées, encouragent les formules brèves. Donc ce que ce que nous offrons pour guider dans ce contexte-là, c’est de prôner le contact direct avec l'œuvre, dans une exposition matérielle, avec d’autres personnes autour de nous. Je pense que l’art contemporain, dans sa nature ouverte et pleine de significations, est toujours un peu en transformation vis-à-vis de son sens. Quand on entretient, tous ensemble, un dialogue autour de ces œuvres, on favorise la pensée innovante, l’expérimentation dans la pensée, la réflexion sur des sujets complexes. On forme des espaces dans lesquels on peut réfléchir et être à l’écoute des autres. On soulève plus de questions qu’on obtient de réponses. Donc, je suis encore très optimiste sur cet aspect phénoménologique de l’apprentissage de l’art. Il faudra réinventer les choses dans un futur proche, et c’est ce que nous faisons ici, au département d’éducation.

« L’art contemporain, dans sa nature ouverte et pleine de significations, est toujours un peu en transformation vis-à-vis de son sens. »

P: Cette idée d’«agregate, filter, repurpose» [rassembler, filtrer, reconvertir], c’est vraiment ce que fait Internet en ce moment, sans le soutien d’un professeur. Est-ce que les institutions dans lesquelles vous travaillez entreprennent des actions qui valorisent le métier de professeur, à une heure où ce travail de filtrage et de guidage peut être effectué dix fois plus rapidement par Internet?

MHL: Le cœur de notre mission, à la Fondation, c’est d’être au service de tous nos visiteurs et du public en général. Cette mission implique des valeurs: empathie, générosité, inclusion, mise en puissance… C’est déjà quelque chose de différent de ce qu’on trouve en ligne.

MT: Je suis à 100% d’accord. On est des artisans. On prend un projet, qui consiste à créer des connaissances, et on le mène de A à Z. Cela réclame de l’attention et de l’empathie. On passe par la compréhension du sujet, l’exploration, l’idéation, la création d’un point de vue, puis on fait des prototypes, des présentations, des post-mortem… Je ne pense pas qu’Internet soit capable de faire ça. En ce moment, les institutions se rendent compte de l’importance du professeur, plus que jamais à une époque où le déficit d’attention est énorme et le taux de rétention des élèves très faible. Le professeur n’a jamais eu autant de pouvoir qu’en ce moment.

P: Se pose aussi la question de la déontologie et de la liberté individuelle. Comment tracer la frontière pour orienter l’étudiant tout en respectant sa capacité individuelle de découverte?

ALD: Dans notre façon de former l’étudiant, on est quand même coupables d’endoctriner. C’est-à-dire qu’on montre la technique ou la façon de pensée que l’on connaît. Un cybernéticien m’a dit un jour: «les profs sont addicts à leurs personnalités». Ils se clonent à l’intérieur de leurs étudiants. Mais à partir du moment où l’on comprend qu’il y a d’autres façons de faire dans la construction des savoirs, on peut en tirer une plus grande richesse dans ce qu’on clone en eux, et eux en feront de même. Par exemple, quand tu apprends à faire ta propre machine, tu es en contrôle de ta technologie. Donc au lieu d’acheter une imprimante 3D à 7000$, j’en achète plusieurs à 500$ et tout le monde apprend à fabriquer de son côté.

MT: Il y a quelques années, quand j’ai complété ma maîtrise à Concordia, j’étais déjà une personne formée, et je sentais que l’enseignant m’imposait une façon de penser. Et en devenant moi-même enseignant, j’ai remarqué que j’imposais à mon tour ma façon de penser, ma vision d’un bon design. Je l’ai mal vécu. À ce moment-là je me suis dit que j’allais débarrasser mon cours de toute idéologie d’enseignement pour le baser entièrement sur le temps et les méthodes. Quand vient le temps de critiquer les idées, j’invite des gens de l’extérieur à le faire. De cette façon je me suis libéré et j’ai libéré mes étudiants.

« Dans notre façon de former l’étudiant, on est quand même coupables d’endoctriner. »

P: Dernièrement Jack Dorsey, PDG de Twitter, a annoncé qu’à partir de maintenant tous ses employés pourraient tout le temps travailler de chez eux s’ils le voulaient, Dans votre cas, tous vos cours seront données en ligne à l’automne. Est-ce qu’on peut imaginer un glissement intégral vers une éducation dématérialisée?

ALD: Les étudiants souffrent énormément de la situation actuelle. Ils sont constamment dans l’attente d’une reprise. Dans mon cas, le passage en ligne a transformé toutes mes rencontres en vidéoconférences. D’habitude je cours d’une rencontre à l’autre, d’un édifice à l’autre, mais maintenant je cours entre les interfaces et mon corps ne bouge pas. Il y a peut-être autre chose aussi, c’est que ça nous amène à nous questionner: l’enseignement doit-il se passer dans la salle de classe et la recherche dans le laboratoire alors que les villes sont de gigantesques laboratoires de recherche? Le contenu que je peux offrir n’est rien par rapport à ce qui se passe sur Internet, mais ce que j’ai en revanche c’est la capacité d’accompagner dans l’acquisition des savoirs. L’autre compétence que j’ai c’est mon réseau, et souvent je le dis: sans mon réseau je ne suis rien. Toutes les connaissances que j’offre ne seraient rien si je n’avais pas la capacité d’offrir à mes élèves de rencontrer ceux de Côte-des-Neiges, ou si je n’avais pas tout un réseau dans les bibliothèques de gens qui sont meilleurs que moi pour faire de mes élèves des gens créatifs et de bons citoyens.

MHL: Je pense que le défi c’est de connecter les espaces, connecter les expériences qui se déroulent dans les espaces physiques et celles qui se déroulent dans les espaces virtuels. À la Fondation, nous pensons en ce moment au déconfinement et nous essayons de voir comment faire déambuler les visiteurs dans les espaces physiques, dans l’exposition, en toute sécurité. Notre phase 1 en ce moment, au département éducation, c’est de réinventer notre présence en ligne pour préparer les visites. Car quoi qu’il en soit, rien ne remplacera notre rapport direct à l'œuvre d’art. D’ailleurs notre prochaine exposition s’appelle RELATIONS: La peinture et la diaspora. Elle rassemble 27 peintres d’un peu partout, issus de la diaspora, qui vont venir nous présenter leurs peintures. De cette manière nous voulons vraiment être connectés au contexte actuel. Nous voulons comprendre ce que les artistes de la diaspora ont à nous offrir à travers leur art afin de réfléchir sur le contexte actuel, qui est incertain et difficile. De nombreux artistes de la diaspora ont vécu certaines choses, qu’ils expriment par leurs œuvres et aident les visiteurs à réfléchir à ces questions-là.

MT: Aussi, pour certaines écoles il n’est pas vraiment possible d’enseigner en ligne. Notre priorité à nous, c’est de trouver comment se plier aux exigences de déconfinement et de trouver des espaces physiques. Dans notre cas, l’apprentissage doit passer par les mains. La tête et le corps ne peuvent pas être déconnectés. Nous devons faire du moulage et toutes sortes d’apprentissages directement liés aux mains.

ALD: C’est ça le problème. Quand il ne s’agit que de théorie, l’enseignement en ligne ne pose pas de problème. Mais si le professeur doit passer par la pratique, alors se pose la question de l’espace.

P: Le chef italien Massimo Bottura (qui intervient dans la vidéo) parle d’un échange nécessaire de savoirs et de cultures pour dessiner le futur. Par exemple, l’agriculteur doit apprendre les saveurs et le cuisinier l’agriculture. L’art lui aussi doit alimenter d’autres domaines, d’autres milieux, pour évoluer. Mais comment évoluent ces échanges? Dans quels sens s’orienteront-ils dans le futur?

ALD: On apprend les choses par catégories: mathématiques, français, anglais… Tout est divisé, catégorisé. Puis on arrive au Cégep, à l’université, et c’est la même chose: on divise. Pourtant, aucun grand problème de notre temps n’est un problème disciplinaire. Il s’agit toujours de problèmes interdisciplinaires, transdisciplinaires. On n’arrivera jamais à les régler avec un seul expert aux connaissances très spécifiques, non connectées à d’autres domaines.

MT: Mon langage c’est les références croisées. J’encourage toujours à envisager un sujet sous tous les angles possibles. Mais ce n’est pas un talent de savoir faire des liens, il faut l’enseigner.

P: Dans l’épisode précédent de Perspectives, le ténor et activiste Jeremy Dutcher évoque la force qu’il tire de la culture indigène de sa mère, qui lui offre une vision du monde totalement différente. Pensez-vous qu’Internet peut amener les étudiants à s’ouvrir à des idées et cultures situées en dehors de leur zone de confort?

ALD: Je pense que dès l’instant où l’on fait le passage en ligne, on peut noter que les étudiants communiquent entre eux. Je les vois chatter ensemble ou avec des gens à l’extérieur. Et dès qu’on accepte que d’autres voix existent que celle du professeur, que des éléments extérieurs vont être impliqués, on ouvre la voie à une communication multiculturelle. Le passage en ligne aide dans ce sens puisqu’il supprime le besoin de déplacement et donne directement accès aux ressources extérieures. Le confinement est très intéressant d’ailleurs puisque des personnes d’habitude inatteignables le sont soudain devenues.

MT: J’ai pu contacter des idoles tellement facilement, des gens en face desquels j’avais peur de ne pas paraître assez intelligent. Je suis parvenu à chatter avec eux sur Instagram comme si c’était parfaitement normal. Par ailleurs, pendant le confinement, j’ai pu inviter des personnalités du milieu de la mode au sein de mes classes. Elles étaient disponibles parce que leur activité avait soudain été interrompue.

« Le confinement est très intéressant d’ailleurs puisque des personnes d’habitude inatteignables le sont soudain devenues. »

P: Nous arrivons à la fin de cette discussion. En guise de conclusion, pourriez-vous me donner votre vision de l’enseignement artistique dans les vingt ou trente prochaines années?

ALD: Je pense que ça peut se réduire en quelques mots: flexibilité, adaptabilité, dialogue et présence. En ce sens, cette conversation est une bouffée d’air pour moi.

MHL: Difficile de dire ce que seront l’art et l’enseignement de l’art dans les prochaines années, mais c’est ainsi qu’il se définit: sa nature toujours fluctuante, difficile à définir. Dès les années 50, Yoko Ono offrait une vision radicale de l'œuvre d’art, qu’on ne savait plus comment définir. Elle prônait le fait de brouiller les pistes et de mélanger l’objet d’art et le public. Je dirais que comme elle, l’essentiel est de rester connecté à cet esprit d’expérimentation.

MT: J’ai le sentiment que les enseignants ont pris plus de pouvoir dernièrement. Les écoles leur offrent une plus grande liberté pour s’adapter à la progression des savoirs en ligne. Pour moi, les enseignants auront de plus en plus de liberté pour créer leurs classes et les rendre interactives. Donc le futur est synonyme de prise de pouvoir.


PHI Perspectives

PHI Perspectives consiste en une série de conférences avec des personnalités influentes organisées par le Centre PHI, chaque itération partage une ambition commune de réévaluer nos systèmes archaïques, et de proposer un changement dans les modèles établis. Chaque événement servira de support à des vidéos sur des questions contemporaines, commentées par Cheryl Sim, directrice générale et commissaire à la Fondation PHI. Un voyage à travers des pensées en évolution, entre théorie et changement, équilibrant technologie et narration, et produisant des connaissances pour les générations futures.

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